Bienvenue au Pérou !

Au départ de Sao Paulo, nous nous sommes fait confisquer notre crème solaire ultra performante parce qu’elle est très dangereuse, on voulait faire une bombe avec et tuer tout le monde dans l’avion y compris nous-mêmes, au nom de l’amour (et non pas de Dieu, ouais ça change…). Bon, pas grave, on est bons joueurs, mais quand même, ils ne savent pas, eux, que c’est vital pour Viv d’avoir une bonne crème solaire ?

Après 5h de vol (sous calmant pour moi : ça marche bien by the way), nous arrivons à Lima. A l’aéroport, un panneau nous informe de ne monter que dans un taxi agréé. Bienvenue au Pérou ! Nous galérons un peu pour retirer des soles au distributeur : la carte de Viv ne fonctionne plus depuis la veille…

Une fois hors de l’aéroport, avec nos gros sacs sur le dos, nous sommes la cible idéale des chauffeurs de taxi. Nous nous étions informés : pour nous rendre dans le quartier de Miraflores, ça devrait nous coûter environ 30 soles, pas plus, et il faut marchander pour obtenir ce tarif, car les taxis n’ont pas de compteur. Le premier chauffeur nous assure que c’est 50 soles pour 2 personnes, que nous ne trouverons pas de taxi pour 30 soles. Viv est impassible, non on va voir ailleurs. Moi, avec ma tête de gentille, c’est dur, faut que je me durcisse un peu. Bon après plusieurs négociations avec d’autres chauffeurs, on en trouve un qui nous propose 35 soles. Bon… On en a un peu marre alors on accepte. Gros moment de doute quand on s’aperçoit qu’il n’y a pas écrit « taxi », comme les autres sur son toit. Viv pense qu’on va se faire enlever. (euh moi aussi…) Le chauffeur essaye de nous convaincre que tout va bien, il appelle d’autres chauffeurs pour prouver sa bonne foi. Bon allez on y va.

Bam c’est parti, une course poursuite démarre dans Lima (euh on n’était pas si pressé !) Slalom parmi les bus, mini-bus, taxis, voitures, le chauffeur a l’intention de nous emmener jusqu’à Miraflores (au bord de la mer) en un temps record. Quelques minutes plus tard, nous sortons du taxi, contents d’avoir survécu à la course en taxi (finalement, le calmant, j’aurai dû le prendre pour le taxi, pas pour l’avion !!)

Notre auberge est super sympa, dans le quartier un peu bobo de Lima. Nous avons un balcon qui donne sur la rue, bruyante, mais toutes les rues sont bruyantes à Lima ! Petite balade jusqu’à l’océan Pacifique qui borde la ville. Il fait bon, et la brume caractéristique de la ville est présente, on ne peut même pas voir l’océan parfois ! Des surfeurs vont très loin pour choper la vague, et les touristes font du parapente depuis les falaises surplombant la mer. De charmants parcs ont été aménagés sur les falaises, on ne peut pas vraiment rejoindre la plage depuis Miraflores, elle se situe au pied de la falaise, 80 m plus bas, mais de toute façon, ce sont des plages de cailloux noirs ou gris.

Lima ressemble à ce à quoi on s’attend en allant dans une grande ville d’Amérique du Sud : de grandes avenues quadrillées, beaucoup de circulation, des klaxons à tous les coins de rue, des bus, des bus, encore des bus, et des taxis, de magnifiques bâtiments coloniaux, une pollution ambiante, des sollicitations de partout, de petits restau où l’on mange beaucoup pour pas cher (3,5€ pour notre premier repas pour deux !), des églises nichées un peu partout…

D’ailleurs, en parlant d’église, après avoir déjeuné dans le « chinatown » (une rue avec des restau chinois en fait), nous avons visité celle de San Francisco (pas la ville, le saint François d’Assises bien sûr), sous laquelle avaient été construites des catacombes. C’était le seul cimetière gratuit, donc il a été beaucoup utilisé. Ils mettaient les corps dans des fosses, les recouvraient de chaux (pour expulser tous les microbes, je crois) et tous les os étaient conservés entassés. Nous avons donc vu cet endroit un peu glauque, très différent des catacombes parisiennes.

On reprend le bus pour traverser la ville, en micro-bus, c’est assez folklorique. Il y a un mec dont le boulot c’est de récolter l’argent et d’ouvrir la porte à chaque arrêt du bus pour crier la destination du bus aux gens dans la rue. Nous, bloqués dans les bouchons pendant 45 min, on l’a entendu répéter « Arequipa, Largomar, Arequipa, Arequipa, Largo, Largomar !! » (avec l’accent espagnol bien sûr !)

Ça va devenir une coutume, nous sommes allés au cinéma ! Nous avons un peu fait fonctionner les complexes de cinéma péruviens qui ont du mal à remplir leurs salles. Il y a très peu de films péruviens, par manque de moyens. De plus, le piratage met à mal les salles de cinéma péruviennes. Bon, nous, nous sommes allés voir un (mauvais) film américain sous-titré en espagnol, en même temps, il n’y avait que ça. Nous nous sommes même payés le luxe de prendre des pop corn !

Tout se passait donc bien dans le meilleur des mondes jusqu’à ce que nous décidions d’aller retirer un peu de cash pour payer notre hôtel et le bus pour la prochaine étape vers Cuzco. Bien sûr la carte de Viv est HS depuis plusieurs jours, donc on essaye avec la mienne. Pas moyen de retirer de l’argent dans aucun distributeur. Nous avons 400 soles à payer, il nous en reste 30. Ça devient rageant quand on appelle les centres mastercard et visa en France pour qu’ils nous débloquent la situation : « non monsieur, il faut appeler votre agence ». Génial l’assistance mastercard et visa ! Bien sûr au moment d’appeler notre agence, il est déjà 18h30 en France donc personne pour nous répondre. Nous sommes simplement dans la mierda quoi…

Heureusement, j’avais eu l’idée lumineuse d’emmener ma carte visa de mon compte perso. Celle-ci me permet donc de retirer de l’argent sans problème, mais avec frais bancaires bien sûr. Nous avions pris un compte avec une option dite « internationale » à la Société Géniale pour ne pas payer de frais à l’étranger, bah c’est gagné, si on a besoin de rien, on les appelle ceux-là ! On espère pouvoir les incendier à la première heure (française), on leur donnera des nouvelles du Pérou !

On était énervé, mais ça ne nous a pas empêché de bien manger au petit restau en face de notre auberge : Société Géniale, qu’on se le dise : on achève pas une équipe qui gagne !

3 réflexions sur “Bienvenue au Pérou !

  1. Houla vive la sg !
    ptre vous zavez atteint vos plafonds de paiement/retraits mensuels ou hebdo…
    galère galère
    La dernière fois que j’ai retiré de l’argent à l’étranger c’était en Rép Dom l’été dernier. Pour éviter les frais on a retiré beaucoup d’un coup avec aux guichets 2 militaires armés, tout pour rassurer ! J’avais foutu ma CB dans mon soutif de maillot de bain de peur de nous faire attaquer et au retour j’ai mis les biftons aussi dans le soutif !
    Comme on remontait du village à l’hôtel par la plage, j’ai juste failli me jeter dans la mer tellement il faisait chaud en me rappelant juste à temps que j’étais « chargée » au niveau des lolos !!
    Bizz et à bientôt pour la suite de vos aventures !
    Valérie

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  2. Ca me rappelle une histoire assez rigolotte. Avec ma pote Marjo au Mexique, c’etait la fin du voyage. On etait a la frontiere avec le Guatemala (pour allez visiter la magnifique reserve de Calakmul (une vraie jungle sans pollution touristique, on etait 2 au milieu d’une des plus grande reserve naturelle du monde). Bref et en fait c’est tellement pas touristique que dans la ville qui etait a l’entree de la reserve. IL N’Y AVAIT PAS DE DISTRIBUTEUR du tout !!!! Haha !!! La bonne blague. On etait completement coince. Il y avait un bus qui retournait vers la civilization tous les 2 jours. On a du vendre de nos affaires avec Marjo pour pouvoir completer avec le peu de cash qu’il nous restait pour pouvoir remonter au Nord !!!! Bien sur, on a pris comme destination la ville la plus proche. Y avait plus de sous. C’etait assez intéressant comme experience. Je ne vous la souhaite absolument pas !!! hihi

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  3. Ahhhhhhhh! Le Pérou! C’est quand même pas le Pérou! Avec Célia on attend avec impatiente vos récits sur cette destination vu qu’elle sera au menu de nos vacances estivales! Alors notez bien les adresses on viendra tester!

    Pour les malheurs de la carte bleu… peut-être que la Sogé a cru que vous vous étiez fait voler votre carte bleu vu que vous êtes a l’étranger… :p ou alors la dame de l’agence n’aura pas compris pourquoi vous retirez au brésil alors que vous êtes censés être expatriés aux US lol!

    Allez courage! Un petit coup d’inca cola! Une Cusquena est c’est parti!

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